Timiel

De l’enquête de terrain aux formes d’un design situé, Août 2017.

Timiel

De l’enquête de terrain aux formes d’un design situé, Août 2017.

Au mois d’Août 2017, je réalise une étude de terrain, auprès de la potière Assia Yazghi dans le village de Timiel. Cette recherche prend la forme d’un mémoire, et d’une série d’objet co-produite durant ma présence sur place.

Je m’intéresse à la production, par des femmes, de poteries alimentaires, dans une région rurale du nord du Maroc. Ma recherche se construit d’abord autour d’un questionnement sur la muséeification des objets artisanaux et la notion de sauvegarde de patrimoine : le passage du feu à l’étagère. Cela me permet de poser les bases de ce travail, considérant le rôle de ces objets dans des dynamiques quotidiennes et sociales loin d’être figées.

Je réalise sur place une analyse appliquée de la culture matérielle située, sous la forme de topographies d’objets, d’inventaires, d’analyses et de descriptions d’usages et d’activations. J’effectue une documentation précise de la technique employée par Assia Yazghi, et des enjeux et avantages de sa production, ce que j’appelle l’étude du maximum d’usage.

Je termine mon analyse par un questionnement sur la collaboration possible entre artisan et designer : quelles sont les conditions, les enjeux et les interactions produites par de tels échanges ? Comment aller vers une co-intentionnalité émergeant de la situation ?


Merci à Agnès Goffart et à l’association Terre de femmes, pour m’avoir présenté Assia, et d’autres femmes potières exceptionnelles du Rif.

Au mois d’Août 2017, je réalise une étude de terrain, auprès de la potière Assia Yazghi dans le village de Timiel. Cette recherche prend la forme d’un mémoire, et d’une série d’objet co-produite durant ma présence sur place.

Je m’intéresse à la production, par des femmes, de poteries alimentaires, dans une région rurale du nord du Maroc. Ma recherche se construit d’abord autour d’un questionnement sur la muséeification des objets artisanaux et la notion de sauvegarde de patrimoine : le passage du feu à l’étagère. Cela me permet de poser les bases de ce travail, considérant le rôle de ces objets dans des dynamiques quotidiennes et sociales loin d’être figées.

Je réalise sur place une analyse appliquée de la culture matérielle située, sous la forme de topographies d’objets, d’inventaires, d’analyses et de descriptions d’usages et d’activations. J’effectue une documentation précise de la technique employée par Assia Yazghi, et des enjeux et avantages de sa production, ce que j’appelle l’étude du maximum d’usage.

Je termine mon analyse par un questionnement sur la collaboration possible entre artisan et designer : quelles sont les conditions, les enjeux et les interactions produites par de tels échanges ? Comment aller vers une co-intentionnalité émergeant de la situation ?

→ Le mémoire de terrain

→ Touajen f’la mine

→ Atelier déjeuner

Merci à Agnès Goffart et à l’association Terre de femmes, pour m’avoir présenté Assia, et d’autres femmes potières exceptionnelles du Rif.